En 2019, les offres d’emploi de la #ComESR sont restées fidèles à celles de 2018. Si les tendances se confirment, on note l’effort de certains recruteurs à jouer franc jeu sur le salaire proposé.
• L’analyse que nous partageons ici, a été réalisée au printemps 2020 et a été publiée dans notre #ComESR 2019.
Nous ne nous attendions pas à une révolution. En 2019, les offres d’emploi dédiées aux métiers de la communication dans l’enseignement supérieur et la recherche sont restées, sans surprise, fidèles à celles publiées en 2018. Pour dresser le portrait robot du communiquant recherché par les établissements, nous avons analysé les annonces postées sur le groupe LinkedIn “Communication des universités et des grandes écoles”. Là où notre précédente étude se basait sur 70 offres, celle proposée cette année a passé en revue 221 offres postées entre mai 2019 et mars 2020 – l’historique LinkedIn ne permettant pas de remonter plus en amont le fil du temps. Pas de grandes surprises dans les résultats donc. Les postes offerts dans la #ComESR restent majoritairement des postes de chargé.e de communication, en université, en CDD de 12 mois.
Les universités, premières recruteuses
Avec près de la moitié des annonces publiées sur la période étudiée (98), les universités (auxquelles nous avons ajouté les quelques Comue encore en activité) restent les premières recruteuses dans le secteur de la communication. Certaines se sont particulièrement démarquées, à l’image de Sorbonne université, qui a publié pas moins de 10 annonces sur la période. Suivent ensuite les écoles d’ingénieurs puis les business schools. Les établissements de recherche, qui occupaient la troisième place en 2018 perdent du terrain. Il faut dire que la catégorie “Autres” est particulièrement trustée par Sciences po et les IEP.
Du côté de la répartition géographique, l’hégémonie francilienne reste écrasante, avec près de la moitié des offres proposées par un établissement de la région. Paris à elle-seule regroupe 51 offres. À noter qu’Auvergne Rhône-Alpes, deuxième pôle d’enseignement supérieur en nombre d’étudiants, se fait détrôner par l’Occitanie en termes de recrutement dans la communication.
Transparence des salaires : un léger mieux
Qui dit majorité d’annonces émanant des universités dit grande tendance aux CDD. Si le secteur public peut juridiquement recruter en CDI, il continue d’embaucher ses contractuels en CDD, de 12 mois le plus souvent. Ces contrats à durée déterminée ont représenté 63% des annonces sur la période étudiée. Quant aux CDI proposés, ils l’ont été en très grande majorité par des établissements de statut privé. Dans la plupart des cas, ces contrats à durée indéterminés s’accompagnent d’une rémunération “à négocier” au moment de l’entretien d’embauche.
Il faut dire qu’annoncer un salaire “à négocier” permet aux recruteurs de ne pas “se mouiller” sur la rémunération proposée tout en ne laissant pas la case salaire désespérément vide. En 2019 encore, afficher le salaire ne va pas de soi pour les établissements d’enseignement supérieur. Sur les 221 offres étudiées, plus d’un tiers d’entre elles n’ont pas souhaité informer les candidats de la rémunération proposée. En 2018, ce taux était de… 80% !
[#ComESR]
Cet article est issu de notre #ComESR2019, paru en juillet 2020. Exclusivement disponible sous format papier, vous pouvez encore le commander !